Ce sont les chiffres des relevés effectués par Pro Infirmis et la Fondation Emera dans plus de 28 destinations, communes et localités du Valais romand.
Dépité, le président du Club en fauteuil roulant du Valais romand Jérôme Bagnoud rappelle que la législation exige pourtant que tous les établissements datant d’après 1993 disposent de toilettes adaptées aux personnes en situation de handicap.
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Travail insuffisant des communes
Les projets mis à l'enquête sont contrôlés par le centre «Construire sans obstacle» de l'association Procap Valais romand. Ce sont ensuite les communes qui doivent appliquer et contrôler la mise en conformité. Elles ont le pouvoir de ne pas donner le permis d'exploiter. Et selon Jérôme Bagnoud, elles ne feraient pas suffisamment leur travail. «Normalement dans chaque commune, il y a un répondant au niveau des normes d'accessibilité. Dans ma propre commune, je n'ai jamais reçu aucune demande durant les cinq ans que j'ai occupé cette fonction», note Jérôme Bagnoud.
En évoquant ce manque de toilettes accessibles aux fauteuils roulants dans les restaurants, Jérôme Bagnoud espère motiver à une mise en application plus stricte de la loi. Mais aussi encourager les propriétaires d'établissements à faire les aménagements nécessaires pour ouvrir leurs portes à tout le monde, y compris aux personnes qui se déplacent en fauteuil roulant.